Da terra e do céu, a poesia que vem dos bichos: Manoel de Barros e suas Memórias inventadas

Résumé

Dans Memórias inventadas, A infância (2003), A segunda infância et A terceira infância (2008), Manoel de Barros (Cuiabá, MT, Brésil, 1916) apporte à l’écriture de mémoires des aspects formaux inhabituels, et présente aussi une faune sui generis, composée par des milles-pates, des limaces, des crapauds, parmi d’autres bêtes, qui habituellement s’échappent aux évaluations positives d’un point de vue esthétique. À l’exception des oiseaux, refractaires au modèle d’appréciation envers les autres animaux cités. Cette étude vise, tout d’abord, la mise en évidence de la poésie de l’écrivain en tant qu’espace d’inclusion de ce qui est pris souvent comme répulsif, en mettant en lumière le sens de métamorphose de l’art, comme domaine de l’autreté; deuxièmement, il nous intéresse d’observer comme la figure de l’animal, sur sa performance dans le monde naturel, fonctionne comme support pour la diction métanarrative qui pénètre tout le récit, ce qui s’avère alors primordial, une fois que les Memórias se situent dans la sphère de la poiesis.